Au Togo, le dernier trimestre de l’année 2023 est la période arrêtée pour le lancement des opérations d’enregistrement biométrique de la population, prévues dans le cadre de la mise en œuvre du projet de numéro d’identification unique.
L’annonce a été faite mercredi 30 août, dans les locaux de l’ARCEP à Lomé par l’Agence nationale d’identification (ANID), à la faveur de consultations publiques, notamment avec les gens de médias.
Cette campagne devrait durer sept mois, à raison d’un mois par région, et de deux mois pour le Grand-Lomé, région la plus peuplée du pays, selon les informations partagées avec les acteurs médiatiques.
Un numéro-code pour tous
L’objectif est d’enregistrer au moins 95% de la population, chacun avec ses marqueurs biométriques (noms, prénoms, photos, empreintes digitales et d’iris), et de doter chaque résident, togolais comme étranger, d’un numéro-code à 12 chiffres et inintelligible.
En prélude des enregistrements de masse, une phase pilote sera bientôt lancée dans certaines localités du territoire, afin de tester la plateforme d’identification, communiquer, sensibiliser et mobiliser les différentes couches sociales du pays.
Pour rappel, la conception du système national d’identité électronique a été confiée à deux spécialistes mondiaux du sujet, Atos et Idemia.
Cliquez et rejoignez-nous sur Telegram : TOGO PLUS