Objet d’une enquête de la Confédération africaine de football, désavoué par le Tribunal arbitral du sport, Samuel Eto’o doit faire face maintenant à l’association des clubs professionnels du Cameroun qui réclament sa démission de la tête de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), qu’il préside depuis la fin 2021.
Ces derniers mois, la gestion de Samuel Eto’o a été critiquée par plusieurs acteurs du football camerounais. Parmi les différentes plaintes contre lui et la FECAFOOT figurent des allégations de manque de transparence financière, de mauvaise direction et d’autres irrégularités.
Dans un communiqué daté du 9 août, l’institution dirigeante du football du continent n’a pas révélé les noms des personnes qui ont déposé les plaintes, mais a déclaré avoir reçu « des demandes écrites venant de plusieurs parties prenantes du football camerounais ».
Après l’ouverture d’une enquête pour comportements répréhensibles présumés contre « SE9 », des voix s’élèvent pour réclamer son départ de la présidence de la FECAFOOT.
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Samuel Eto’o sur des braises ardentes
Dans un communiqué, l’association des clubs professionnels du Cameroun a demandé la démission de l’ancien football.
En effet, elle demande la « tenue d’une session extraordinaire de l’assemblée générale de la Fecafoot à l’effet de constater la vacance à la présidence de la Fecafoot ». Ces présidents de clubs vont plus loin et menacent de boycotter les championnats professionnels session 2023/2024 s’ils ne sont pas conduits par la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), un organe suspendu par la FECAFOOT puis rétabli par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
En plus de l’enquête de la CAF, le Tribunal arbitral du sport a rendu une série de décisions défavorables à Samuel Eto’o Fils. Le 15 août, le TAS rendait en effet un avis défavorable à Samuel Eto’o en invalidant l’Assemblée générale de l’instance tenue le 27 août 2022.
Pour le président Eto’o, le coup est rude : en déclarant toutes les décisions prises à l’occasion de la fameuse AG « nulles et de nul effet », le TAS a de facto effacé un an de mandature.
Des dispositions utilisées par ces détracteurs pour exiger son départ de la tête de l’instance de gestion du football.
Pour rappel, Samuel Eto’o avait été élu en décembre 2021 avec la promesse de redorer le blason du football camerounais.
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