Au Liban, les frappes israéliennes ont tué plus de 500 personnes et fait 1.246 autres ont été blessées. d4APR7S le ministère de la Santé, 24 enfants et 42 femmes figurent parmi les morts;
L’armée israélienne avait précédemment déclaré qu’au cours des dernières 24 heures, son aviation avait effectué plus de 650 sorties et attaqué plus de 1.100 cibles au Liban.
Le Sud du Liban a été le théâtre d’ une nouvelle escalade de violence ce lundi 23 septembre 2024, alors qu’ Israël a mené une série de frappes aériennes contre des positions du Hezbollah. Les frappes israéliennes, décrites comme « de grande ampleur » par l’ armée, ont visé des cibles spécifiques dans la région de Nabatieh, déclenchant d’ immenses incendies et provoquant une montée de tensions dans la région frontalière.
Selon un communiqué officiel de l’ armée israélienne, ces attaques visent à neutraliser la menace croissante du Hezbollah, le groupe chiite libanais soutenu par l’ Iran, accusé par Tel- Aviv de planifier des attaques contre Israël. Les responsables militaires israéliens affirment que des dépôts d’ armes et des infrastructures militaires du Hezbollah ont été touchés. Les frappes interviennent dans un contexte de tensions régionales accrues, avec une multiplication des incidents transfrontaliers ces dernières semaines.
- LIRE AUSSI _ Etats-Unis : mauvaise nouvelle pour Kamala Harris (photo)
- LIRE AUSSI _ Ballon d’or 2024 : le vainqueur est connu (photo)
- LIRE AUSSI _ France : Voici le seul noir africain du nouveau gouvernement (photo)
- LIRE AUSSI _ Présidentielle au Cameroun : découvrez le premier adversaire de Paul Biya (photo)
Sur le terrain, d’ énormes colonnes de fumée noire étaient visibles depuis plusieurs kilomètres, notamment au- dessus du quartier de Nabatieh, une zone fortement influencée par le Hezbollah. Des flammes ont ravagé les collines environnantes, et les résidents locaux ont rapporté que des explosions avaient secoué la région à la suite des frappes. Des ambulances ont été dépêchées sur place, témoignant de l’ ampleur des dégâts et de la probable présence de victimes, bien que les bilans officiels restent encore incertains.
Cette nouvelle vague de frappes intervient alors que le sud du Liban a été la cible d’ opérations militaires régulières depuis le début de l’ année. Le Hezbollah, de son côté, a réitéré sa détermination à répondre aux attaques israéliennes, promettant des représailles à une échelle qui pourrait élargir encore le conflit. <<< L’agression israélienne ne restera pas sans réponse », a déclaré un porte- parole du groupe à la télévision libanaise.
À Beyrouth, le gouvernement libanais a condamné ces frappes, les qualifiant de violation flagrante de la souveraineté du pays et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ ONU, qui avait mis fin au conflit de 2006 entre Israël et le Hezbollah. La communauté internationale, déjà préoccupée par les tensions entre Israël et le Hezbollah, suit la situation de près, craignant que cette confrontation ne dégénère en un conflit de plus grande ampleur.
La région du Sud- Liban est depuis longtemps un point névralgique des tensions entre Israël et le Hezbollah. Le dernier conflit majeur entre les deux parties remonte à 2006, qui s’ était soldé par des milliers de morts et des destructions massives de part et d’ autre. Bien que la situation ait été relativement stable ces dernières années, cette nouvelle escalade pourrait raviver les craintes d’ une reprise des hostilités à grande échelle.
L’ évolution de cette crise reste incertaine, mais pour les habitants du Sud- Liban, la peur d’ un conflit à grande échelle est bien réelle. Israël, de son côté, justifie ses actions comme des frappes « préventives » pour garantir sa sécurité face aux menaces qui planent à ses frontières nord. Le risque d’ un embrasement du front israélo- libanais reste palpable alors que chaque frappe ou riposte pourrait déclencher une spirale incontrôlable.