Au Burkina Faso, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré veut pallier au fléau de la surpopulation carcérale. A cette fin, un projet de loi a été proposé, au dernier conseil des ministres, pour l’autonomie de la peine de travail d’intérêt général.
Une solution à la surpopulation carcérale
Le gouvernement burkinabè, à travers un projet de loi, aspire à la promotion du travail d’intérêt général. Cette nouvelle mesure inédite a pour objectif principal de réduire la surpopulation carcérale et de favoriser une prompte réinsertion sociale des personnes condamnées. Ce texte de loi marque une évolution significative dans le droit positif et pénal burkinabè.
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Au final, le travail d’intérêt général sera bientôt une peine autonome au Burkina Faso, en substitution à l’emprisonnement pour certains délits. Cette mesure novatrice permettra notamment de désengorger les prisons, mais aussi d’offrir aux condamnés une opportunité rapide de réinsertion professionnelle et sociale.
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« Nos prisons sont aujourd’hui surpeuplées. Le travail d’intérêt général constitue une solution efficace pour remédier à cette situation et offrir aux personnes condamnées une alternative à l’incarcération », s’est justifié le ministre burkinabé de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala.