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Sécurité routière au Togo : Découvrez les « chiffres alarmants » du premier semestre

La situation sécuritaire du premier semestre 2023 au Togo a été récemment rendue publique par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le GAL Yark Damehame. On dénombre 3 262 cas d’accidents avec 282 décès, soit une légère diminution par rapport à l’année écoulée.

Au Togo, les chiffres, dévoilés lors de la traditionnelle présentation à Lomé du bilan sécuritaire semestriel, font ressortir une baisse au niveau de tous les indicateurs sensibles. En effet, 3.262 accidents ont été déplorés en tout face aux 3.818 ayant été dénombrés de janvier à juin 2022.

2 morts et 18 accidents par jour

Dans les détails, durant les six premiers mois de l’année, 282 morts et 4.611 blessés ont été enregistrés sur les routes du pays, selon le Gal Yark Damehame. Ainsi les efforts d’amélioration de la sécurité routière se poursuivent.

Toutefois, la moyenne journalière est de 2 morts, 26 blessés et 18 accidents par jour, relèvent les services des ministères de la sécurité et des transports. « Des chiffres toujours alarmants », déplorent les officiels.

Les motocyclistes, toujours en tête des victimes

Notons que les causes de ces accidents restent invariablement les mêmes. En effet, un rapide top 5 révèle entre autres le défaut de maîtrise, le refus de priorité, le non-respect des feux tricolores, l’excès de vitesse, et les dépassements défectueux.

Par ailleurs, à l’image des années précédentes, les usagers de motos demeurent les principales victimes. Au premier semestre, ce sont 195 motocyclistes (69% des décès) qui ont ainsi perdu la vie, suivis par des piétons (45, soit 15%). Par ailleurs, la tendance observée l’année dernière avec les conducteurs de tricycles s’est confirmée, avec 16 morts recensées dans leurs rangs, soit 5% du total.

La N1 et le Grand Contournement, toujours dangereux

Autre point sur lequel on note le statu quo, la Nationale N1 (114) et le Grand Contournement de Lomé (25) demeurent les axes routiers les plus mortels, pour avoir enregistré près de la moitié du total de décès. A ces voies, s’ajoutent les routes Lomé-Kpalimé-Atakpamé (11 morts) et Lomé-Aného (5 morts).

“Il est important d’éduquer et de responsabiliser les usagers”, a une nouvelle fois martelé Yark Damehame, qui s’est par ailleurs réjoui des résultats des différentes actions initiées pour infléchir la courbe.

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