Au Gabon, la situation découlant du coup d’Etat initié par les militaires au pouvoir suite à la proclamation des résultats de la présidentielle de ce samedi, commence à évoluer. La cause ? Une des premières décisions populaires prises par la junte est le rétablissement de l’internet dans le pays.
Ce mercredi 30 août 2023, des militaires gabonais ont annoncé mettre « fin au régime en place » dans leur pays. Il s’agit ni plus ni moins qu’un coup d’Etat dans les règles visant le président sortant Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans et dont la réélection venait d’être annoncée dans la nuit.
Face à la situation, le peuple gabonais est sorti dans la rue pour « fêter » un changement de toute évidence bienvenu au regard de la liesse. De nombreuses vidéos devenues virales sur la toile l’attestent.
Par ailleurs, la connexion Internet a été rétablie après trois jours de coupure, a appris RFI de sources concordantes. Les Gabonais sont donc de nouveaux connectés au reste du monde après trois jours de coupure.
« Mise à l’arrêt » des activités d’Eramet
« Suite aux derniers événements en cours », le groupe a « mis à l’arrêt » ses activités au Gabon et « suit » la situation pour « protéger la sécurité de (son) personnel et l’intégrité de (ses) installations », a-t-il précisé. Eramet emploie quelque 8.000 personnes dans le pays, majoritairement gabonaises.
Notons que le groupe est présent au Gabon à travers deux filiales. L’une, la compagnie Comilog (la compagnie minière de l’Ogooué) est spécialisée dans l’extraction de manganèse, minerai dont Eramet est le deuxième producteur mondial à haute teneur.
Setrag (la Société d’exploitation du transgabonais), la deuxième filiale du groupe français, assure l’exploitation ferroviaire de la ligne qui relie la côte atlantique au sud-est du pays riche en minerais à travers la forêt équatoriale du Gabon.
La compagnie assure le transport des minerais et des passagers sur 650km.
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