Au pays des hommes intègres, d’importants réformes ont été engagées au sein de l’armée sous le commandement du capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’Etat. Il s’agit entre autres, de la création de sept brigades d’intervention rapide (BIR) et l’élévation des grades de hauts responsables militaires, ainsi que de la mise en place de nouvelles unités d’élite pour faire face à la crise sécuritaire en cours depuis huit ans.
Le Capitaine Ibrahim Traoré, qui a pris le pouvoir au Burkina Faso, a lancé une série de réformes majeures au sein de l’armée burkinabè. Au cours de la semaine, il a signé des décrets créant sept brigades d’intervention rapide (BIR), portant ainsi à 20 le nombre de ces unités au sein des forces armées du pays. Ces BIR, réparties dans diverses garnisons, ont pour mission principale de garantir l’intégrité physique du Burkina Faso et d’intervenir rapidement et efficacement face à toute menace contre le territoire national.
Parallèlement, le ministre de la Défense, le colonel major Kassoum Coulibaly, a été élevé au grade de général de brigade, tandis que le chef d’état-major général des armées, le colonel major Célestin Simporé, a reçu le même titre, marquant ainsi la reconnaissance de leurs rôles clés dans la gestion des forces armées du Burkina Faso.
Le gouvernement a également pris des mesures pour renforcer la Police nationale en créant des Groupements d’unités mobiles d’intervention (GUMI). Ces unités d’élite auront pour mission de lutter contre diverses menaces, en particulier le terrorisme et le grand banditisme, dans leurs zones d’intervention.
Ces réformes interviennent dans un contexte de crise sécuritaire persistante, qui sévit au Burkina Faso depuis huit ans. Les mesures visent à renforcer la capacité des forces de sécurité nationales à faire face à ces défis et à garantir la stabilité et la sécurité dans le pays.
