Le mercredi 15 mars, les journalistes togolais Ferdinand Ayité et Isidore Kouwonou ont été reconnus coupables et condamnés pour des faits qui leur étaient reprochés, dans l’affaire impliquant les ministres Puis Agbetomey et Kodjo Adedze.
Trois ans de prison, trois millions de FCFA et un mandat d’arrêt contre eux, c’est le verdict qui avait rendu, en l’absence des coaccusés, Ferdinand Ayité et Isidore Kouwonou. En effet, les deux journalistes togolais ont été jugés pour avoir tenu en 2021 des propos critiques envers deux ministres.
Une lueur d’espoir
Une décision de justice qui a révolté plus d’un. D’abord les journalistes, ensuite les organisations de la société civile, quelques partis politiques et dernière Amnesty Internationale.
Mais les choses peuvent changer. En effet, d’après l’avocat des deux journalistes, la décision n’est pas forcément définitive : « Appel a été interjeté contre le jugement rendu par la première chambre correctionnelle du tribunal de grande instance dans l’affaire Ferdinand Ayité et Isidore Kouwonou contre les deux ministres ce jour 20 mars 2023 ». Une décision qui donne une lueur d’espoir vers une issue favorable dans cette affaire.
Une plainte pour des propos diffamatoires
Pour rappel, l’affaire remonte à la fin de l’année 2021. Les deux ministres avaient porté plainte contre les journalistes Ferdinand Ayité (Directeur de publication de L’Alternative), Isidore Kouwonou (Rédacteur en chef de L’Alternative) et Joël Egah (Directeur de publication du journal Fraternité).
Les deux membres du gouvernement soutenaient avoir été diffamés dans « L’Autre Journal », une émission présentée sur la chaîne YouTube de L’Alternative. MM. Adedze et Agbetomey pointaient l’outrage à l’autorité et propagation de propos mensongers sur les réseaux sociaux.
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