Suite à l’annonce des pays de l’AES de quitter la Cedeao, Kemi Seba, figure emblématique du militantisme panafricain, a réagi à chaud sur l’actualité et en faisant des révélations. Pour l’activiste panafricain, cette décision du Mali, du Burkina et du Niger n’est que le début de la désintégration irréversible de la Cédéao.
Seba a critiqué avec véhémence la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qu’il décrit comme étant devenue un instrument de l’oligarchie occidentale, en particulier de la France. Selon lui, la CEDEAO, initialement conçue comme un projet d’émancipation et d’autodétermination, a été détournée et sert désormais les intérêts de leaders européens comme Emmanuel Macron.
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Dans ce contexte, Seba se réjouit de la formation de l’Alliance Économique Sahélienne (AES), perçue comme un contre-mouvement à la CEDEAO, plus en phase avec les aspirations des peuples africains. Il souligne la décision historique des pays comme le Niger, le Mali et le Burkina Faso qui ont pris de constituer l’AES et quitter la Cedeao.
En effet, ce dimanche, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, trois pays dirigés par des juntes militaires, ont annoncé ce dimanche qu’ils quittaient la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avec effet immédiat. Les dirigeants respectifs des trois États sahéliens, « prenant toutes leurs responsabilités devant l’histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest », dit le communiqué lu sur les médias d’État de ces pays.
L’activiste va plus loin en prophétisant que d’ici la fin de l’année, d’autres nations de la CEDEAO, notamment le Bénin, suivront cet exemple et se joindront à l’AES. Cette prédiction, qu’il décrit comme une promesse et un serment, est présentée comme un pas vers la désintégration complète de la CEDEAO et l’émergence d’une nouvelle ère de souveraineté et de dignité pour les pays africains.