En Sierra Leone, la traque se poursuit après le coup de force du dimanche 26 novembre. Selon les autorités, environ 2.000 détenus se sont échappés de la prison centrale de Freetown, capitale de la Sierra Leone.
Selon ses informations relayées par Reuters et TASS,1.890 prisonniers ont réussi à s’enfuir, 23 fugitifs ont déjà été retrouvés. Reuters a annoncé plus tôt se référant à un représentant de l’armée que les émeutes militaires en Sierra Leone avaient tué 20 personnes, dont 13 militaires.
Les autorités ont promis une récompense : 1 000 dollars pour ceux qui aideront à capturer les détenus encore en liberté, 2 000 pour toute information aidant à arrêter les auteurs de l’attaque de dimanche qui sont encore en fuite. « Nous avons lancé une chasse à l’homme pour retrouver tous ceux qui sont impliqués dans l’attaque et parmi lesquels se trouvent des soldats en activité ou à la retraite », a déclaré, lundi 27 novembre, à la presse le porte-parole de l’armée, le colonel Issa Bangura.
Freetown a connu dimanche plusieurs heures de confrontation armée entre les forces de sécurité et des inconnus qui ont tenté avant le lever du jour de forcer une armurerie militaire. Les évènements ont réveillé la peur d’un nouveau coup d’Etat dans une Afrique de l’Ouest qui, depuis 2020, en a connu au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, voisine de la Sierra Leone.