En 2023, le Togo a enregistré des situations d’insécurité et d’extrémisme violent provoqués par les intrusions de groupes armés terroristes. En effet, au cours de l’année, le pays a connu une attaque par embuscade, 11 accrochages avec les groupes armés terroristes, 09 explosions d’engins explosifs et improvisés ainsi que 20 découvertes et neutralisations d’engins explosifs improvisés.
Ces chiffres présentés par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba, lors du conseil des ministres tenu samedi dernier, renseignent que sur la même période, on dénombre 31 morts dont 11 civils, 29 blessés et 03 disparus.
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Depuis 2016, le Togo comme la plupart des pays de la sous-région, est soumis à une forte pression sécuritaire. La première attaque qui a eu lieu en novembre 2021 dans la préfecture de Kpendjal à Sanloaga a été suivie de plusieurs incursions et incidents dans la région des savanes.
Pour faire face à ces différentes situations, plusieurs initiatives ont été prises. Entre autres, l’adoption d’une stratégie nationale de lutte contre l’extrémisme violent qui est coordonnée par le CIPLEV et la mise en œuvre d’un programme de résilience dans les savanes et récemment un programme d’urgence qui couvre l’ensemble du territoire.