la plupart des responsables de l’attaque de la caserne arrêtés, annonce le président. Julius Maada Bio a affirmé dimanche soir que le calme avait été rétabli après une journée d’affrontements armés à Freetown qu’il a présentés comme une tentative de déstabilisation de l’Etat et dont la plupart des responsables ont été arrêtés.
« Le calme est rétabli », a assuré le président lors d’une courte intervention sur la télévision d’État, après ce qu’il a décrit comme une « tentative visant à saper la paix et la stabilité à laquelle nous travaillons si durement ».
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Le ministre de l’Information Chernor Bah avait déclaré un peu plus tôt que « la situation sécuritaire à Freetown (était) sous le contrôle ferme du gouvernement ». Il avait reconnu que les « assaillants » avaient attaqué les prisons de Freetown et que de nombreux détenus s’étaient échappés, sans autre précision sur ces « assaillants ».
Aucun bilan humain officiel des violences n’a été communiqué. Le ministère de l’Information explique que des données sont actuellement compilées, pour établir un bilan, et communiquer un nombre d’arrestations.
Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent quelques hommes en uniforme visiblement en état d’arrestation à l’arrière ou auprès d’un pick-up militaire. Les réseaux sociaux ont cité, photos à l’appui, un ancien membre de la garde rapprochée de l’ex-président Ernest Bai Koroma (2007-2018) comme un des participants à l’opération tués par les forces de sécurité.
Du reste, un couvre-feu a été décrété dans le pays jusqu’à nouvel ordre.