Afrique

RDC: 3 enfants exécµtés Par les rebelles du M23

Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a accusé le groupe armé M23 d’avoir perpétré des exécutions d’enfants lors de la prise de contrôle de la ville de Bukavu, dans l’est de la RD Congo. Actuellement, l’ONU procède à des vérifications sur les nombreuses informations recueillies localement.

Des exécutions sommaires confirmées par l’ONU

Mardi 18 février, le Haut-Commissariat a officiellement confirmé plusieurs cas d’exécutions sommaires d’enfants après l’entrée du M23 dans la ville. « Nous demandons au Rwanda et au M23 de respecter les droits humains et le droit humanitaire international », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole de l’ONU, lors d’un point de presse.

La situation sur place est « très chaotique », et de nombreuses informations circulent sans pouvoir être immédiatement vérifiées. L’ONU affirme disposer de nombreux rapports et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux qu’il convient d’analyser avant d’établir un bilan précis.

Trois enfants tués lors d’une altercation avec le M23

À Bukavu, trois garçons ont perdu la vie après une altercation avec des membres du M23, selon des sources fiables. D’après l’ONU, ces enfants avaient récupéré des armes abandonnées avant d’être interceptés par des combattants du M23. Ceux-ci leur auraient ordonné de rendre ces armes, mais les enfants auraient refusé et ont été exécutés.

Une escalade du conflit qui inquiète la communauté internationale

Le M23 et ses alliés rwandais ont pris le contrôle de Bukavu après une avancée rapide qui les avait déjà menés à Goma, capitale économique du Nord-Kivu. Kinshasa accuse Kigali d’avoir des ambitions expansionnistes et de vouloir exploiter les ressources naturelles de la région. Le Rwanda, quant à lui, rejette ces accusations et justifie ses actions par la menace représentée par les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda).

Des violations massives des droits humains signalées

Le Haut-Commissariat de l’ONU alerte sur une détérioration rapide de la situation, avec de graves violations des droits humains. Les exécutions sommaires, y compris celles d’enfants, ainsi que les violences sexuelles, sont en forte augmentation. Des hôpitaux et des entrepôts humanitaires ont également été attaqués.

Volker Türk, Haut-Commissaire aux droits de l’homme, a exprimé son « horreur » face à ces événements et aux souffrances infligées aux civils. Il exhorte toutes les parties à cesser immédiatement la violence et à reprendre le dialogue dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.

Un appel urgent à la fin des violences

Face à la crise humanitaire qui s’aggrave, la communauté internationale presse les parties impliquées à mettre un terme aux affrontements et à privilégier une solution diplomatique. Le respect des droits humains et du droit international est crucial pour éviter une catastrophe humanitaire de plus grande ampleur en RD Congo.

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