La délégation malienne à l’Assemblée générale des Nations Unies organise des tête-à-tête diplomatiques, en marge de ce sommet.
Ainsi, le lundi 30 septembre 2024, Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères a rencontré l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield, représentante des États-Unis à l’ONU, rapporte l’Agence de presse africaine.
Selon la diplomate américaine, cette rencontre s’inscrit dans la continuité du « soutien de longue date des États-Unis au peuple malien ».
À en croire le porte-parole par intérim de la Mission des États-Unis à l’ONU, l’ambassadrice américaine a fermement condamné l’attaque du 17 septembre dernier qui a ciblé des points sensibles de Bamako, la capitale malienne.
Elle a tenu à exprimer toute sa compassion au peuple malien et à présenter « ses condoléances aux familles et aux proches des tués et des blessés ».
Par ailleurs, Linda Thomas-Greenfield a réitéré l’engagement des États-Unis dans la lutte antiterroriste en Afrique sahélienne.
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Lors de cette rencontre, l’avenir politique de la République du Mali dirigée par la junte militaire avec à sa tête le colonel Assimi Goïta, depuis le coup d’État de 2021, a également été au cœur des échanges.
La représentante des Etats-Unis a clairement appelé la junte militaire au pouvoir à organiser les élections comme promis.
Rappelant l’importance d’un retour à l’ordre constitutionnel, elle a exhorté « le gouvernement de transition à programmer et à tenir des élections pour tenir sa promesse envers le peuple malien ».
Notons qu’au Mali, plusieurs partis politiques et organisations de la société civile réclament également l’organisation des élections mais pour l’heure, la transition ne s’est pas encore prononcée quant à sa tenue.