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L’Italie en deuil : Décès de l’ancien président Giorgio Napolitano à 98 ans

L’ancien président italien Giorgio Napolitano (2006-2015) est décédé vendredi à l’âge de 98 ans. Plusieurs personnalités dans le monde lui ont rendu hommage en tant que dirigeant historique du Parti communiste en Italie et promoteur de la construction européenne. 

En tentant de mener sa tâche « jusqu’à ce que [ses] forces le lui permettent », Giorgio Napolitano avait attendu 90 ans pour prendre sa retraite. L’ancien président italien (2006-2015) est décédé vendredi à l’âge de 98 ans, comme le rapporte Le Point. Ce dirigeant historique du Parti communiste a marqué la Première comme la Seconde République italienne (après 1994).

Élu en 2006, Giorgio Napolitano était considéré pendant des années comme le garant de la stabilité de l’Italie. En 2013, après les élections, la Chambre des députés se retrouve à gauche, alors que le Sénat est à droite. Face à une situation a priori insoluble, le dirigeant permettra aux élus d’éviter le blocage politique en rempilant pour un deuxième mandat, rappelle Le Monde.

Lors de son discours d’investiture, Giorgio Napolitano avait été particulièrement dur envers les responsables politiques dont il avait dénoncé « la surdité » face aux exigences du pays. À cette occasion, il avait annoncé qu’il ne resterait pas sept ans de plus. Il avait alors démissionné, quittant le Quirinal en janvier 2015.

Vagues de réaction

Ces derniers mois, les apparitions de Giorgio Napolitano, très âgé et confronté à des problèmes de santé, étaient devenues rares. Depuis juin, son siège de sénateur était vide. À l’annonce de sa mort, les réactions se sont multipliées.

Giorgia Meloni, dirigeante du parti post-fasciste Fratelli d’Italia et « présidente du conseil » depuis octobre 2022, a sobrement présenté « les plus profondes condoléances » de son cabinet à la famille de l’ancien président.

L’actuel président de la République, Sergio Mattarella, a rappelé l’engagement européen de l’ancien député au Parlement de Strasbourg qui a mené « des batailles importantes pour le développement social, la paix et le progrès en Italie et en Europe ».

Dans un télégramme à sa veuve, le pape François a quant à lui salué un homme ayant consacré son action politique à préserver « l’unité et la concorde » de son pays.

De son côté, le président français Emmanuel Macron a salué la mémoire d’une « figure éminente de la politique italienne et (d’un) Européen convaincu » et adressé ses « condoléances sincères au peuple italien », dans un message publié sur X (ex-Twitter).

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