Politique

Le ministre Mounouna Foutsou et l’ambassadeur du Cameroun enfarinés à Bruxelles

Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, ainsi que l’ambassadeur du Cameroun en Belgique, ont été violemment pris à partie par des membres de la Brigade Anti-Sardinarisation (B.A.S) à Bruxelles. En déplacement pour la dédicace de son livre, le collaborateur du président Paul Biya a été pourchassé avant d’être enfariné en pleine rue.

Un geste choc : Mounouna Foutsou ciblé en Belgique

L’incident, largement relayé sur les réseaux sociaux, montre le ministre et sa délégation couverts de poudre blanche. Les manifestants de la B.A.S, mouvement opposé au régime en place, lui ont reproché son rôle dans la gestion du pays et l’ont sommé de retourner au Cameroun pour assumer ses responsabilités envers un peuple qu’ils estiment plongé dans la misère après 43 ans de règne du RDPC.

Une réaction condamnatoire face à l’acte

Face à cette humiliation publique, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer cette action. Parmi elles, Fernand Tech, qui a déclaré : « Je condamne fermement cette barbarie qui, de près ou de loin, contribue plutôt à ternir l’image du peuple camerounais souverain et conscient de ses droits et devoirs envers la nation. »

La B.A.S justifie son acte : une protestation contre la gouvernance camerounaise

Selon les éléments de la B.A.S, ce geste symbolique vise à rappeler aux membres du gouvernement camerounais leur responsabilité dans la mauvaise gouvernance du pays. Pour eux, l’exil de certaines figures politiques ne les exonère pas de rendre des comptes face à la situation critique du Cameroun.

Une image qui fait le tour du monde : le ministre confondu avec un autre homme

Un détail marquant de cette affaire est que le ministre a été confondu avec une autre personne également enfarinée. Cet incident, bien que fortement critiqué par certains, relance le débat sur la contestation politique de la diaspora camerounaise et sa manière d’interpeller les figures du régime.

Un signal fort ou un acte répréhensible ?

Si certains y voient un acte militant, d’autres considèrent cette action comme une attaque contre les institutions du pays. Cet événement pose une nouvelle fois la question des tensions entre la diaspora et le gouvernement camerounais, et illustre le climat politique tendu qui règne actuellement.

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