En juin dernier, le gouvernement nigérien a retiré le permis d’exploitation de la mine d’uranium d’Imouraren au Niger, détenu par la France (Orano). Puis en juillet, a suivi la révocation de celui de la société canadienne GoviEx pour le site de Madaouela.
En effet, le général Tiani et toutes les autorités de la transition désirent reprendre le contrôle total des richesses minières du Niger, en renégociant tous les contrats signés sous le régime de l’ex-président Bazoum.
Ainsi, le ministre des Mines, Ousmane Abarchi a informé de la levée de la suspension de l’octroi des droits miniers, à compter du mardi 27 aout 2024, après un état des lieux complet des droits déjà accordés.
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A présent, les demandeurs de droits miniers sont obligés de mettre à jour leurs dossiers conformément à l’ordonnance du 08 août 2024, modifiant la loi minière de 2022.
Les nouvelles dispositions mettent en exergue des mesures renforçant la souveraineté du Niger sur les ressources naturelles, notamment la révision à la hausse des droits, taxes et redevances, la promotion des opérateurs nationaux, et l’application des principes « préleveur-payeur » et « pollueur-payeur ».