Umaro Sissoco Embalo, le président de la Guinée-Bissau, a déclaré ce mercredi 11 septembre 2024 qu’il ne briguerait pas de second mandat.
« Je ne serai pas candidat en 2025. Mon épouse m’a conseillé de ne pas me présenter. Je respecte donc ses conseils« , a déclaré le président bissau-guinéen aux journalistes après le conseil des ministres.
C’est une déclaration inattendue car des mouvements en faveur de sa candidature s’étaient formés au sein de son parti politique.
A la tète du seul pays lusophone d’Afrique de l’Ouest à l’instabilité chronique, M. Embalo, général de réserve de 51 ans a revendiqué la victoire après l’élection de décembre 2019, et s’était fait investir en février 2020, pour cinq ans.
Après des mois de contestation par les autres les candidats, la communauté internationale a fini par entériner son élection.
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Son principal adversaire, Domingos Simoes Pereira, a toujours refusé de reconnaître sa victoire, frauduleuse selon lui.
Il faut souligner que le président Umaro Sissoco Embalo déclare s’opposer à ce que certains de ses rivaux lui succèdent.
« Ce ne sera ni Domingos Simoes Pereira, ni Nuno Gomes Nabiam, ni Braima Camara qui me remplaceront« , a-t-il déclaré sans préciser son propos.
« Je ne serai pas remplacé par un bandit« , a-t-il dit à propos de ces opposants.
Depuis son indépendance vis-à-vis du Portugal en 1974, le pays a connu une multitude de putschs et de tentatives de coup de force.
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Néanmoins, avec la présidentielle de 2014, la Guinée-Bissau s’est engagée sur la voie d’un retour à l’ordre constitutionnel, ce qui ne l’a pas préservée des turbulences qui se sont poursuivies sous la présidence d’Umaro Sissoco Embalo.