
L’administration de Donald Trump fait face à une vague de réactions internationales suite à l’imposition de droits de douane généralisés. Selon Scott Bessent, ministre des Finances américain, plus de 50 pays ont approché la Maison Blanche pour discuter de ces nouvelles mesures jugées sévères.
Washington affirme vouloir « juger la crédibilité » des propositions avant toute éventuelle exemption. Bessent insiste : après des décennies de déséquilibres commerciaux, un retour à zéro ne se fera pas du jour au lendemain.
L’Europe, la Chine, Israël et le Vietnam sur le pied de guerre
La Chine a été la première à réagir, imposant des contre-mesures douanières sur plusieurs produits américains. De leur côté, les pays de l’Union européenne préparent leur riposte lors d’une réunion stratégique à Luxembourg, visant à coordonner une réponse unifiée.
Israël, directement visé par une nouvelle taxe de 17 %, en discutera ce lundi avec Trump lors d’une rencontre entre le président américain et Benjamin Netanyahou. Pendant ce temps, le Vietnam tente de gagner du temps : To Lam, secrétaire général du Parti communiste, demande un délai de 45 jours avant l’application de droits de 46 % sur ses exportations.
Pas d’exemptions ni de report : Washington reste ferme
Malgré l’ampleur des réactions, Howard Lutnick, ministre du Commerce, reste catégorique : les droits de douane seront appliqués comme prévu, sans report ni exception immédiate. Il précise que ces négociations prendront du temps, confirmant que les taxes resteront en vigueur « plusieurs mois au moins ».
La guerre commerciale est lancée, et les enjeux sont colossaux pour l’équilibre économique mondial.