Le Togo a acté son passage à la 5e République marquant la fin d’une ère et le début d’une nouvelle, à la faveur de la loi n° 2024-005 révisant la Constitution, promulguée et publiée au Journal officiel, et faisant donc passer le pays d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire.
Le passage du Togo dans la 5e République redéfinit la composition du pouvoir exécutif. En effet, la nouvelle constitution place le Président du Conseil des ministres à la tête de l’exécutif, Il sera le chef des armées et représentera le Togo à l’étranger. Le président du Conseil des ministres sera le chef du parti ou de la coalition majoritaire à l’issue des élections législatives. Quant à ce qui concerne le poste du Président de la république, il sera élu par l’Assemblée nationale et le sénat réunis en congrès pour un mandat de 4 ans, renouvelable une seule fois.
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Quid du Président de la République ?
Compte tenu des résultats des dernières élections législatives, que le parti Union pour la République (UNIR) a remporté avec une victoire écrasante, Faure Gnassingbé, en tant que leader du parti l’UNIR, assumera en toute logique ce nouveau rôle du Président du Conseil des ministres. En conséquence, il ne sera plus président de la République togolaise, titre qu’il détenait depuis 2005, après qu’il ait succédé à son père Gnassingbé Eyadema.
Ce changement notoire suscite un débat public sur celui ou celle qui aura le privilège de prendre le poste du président de la république ?
Alors que le pays se prépare à cette transition, l’attention se porte désormais sur la question de savoir qui émergera en tant que leader du système parlementaire et comment cela façonnera la future gouvernance du Togo.
