Politique

Terrorisme au Togo : voici pourquoi le gouvernement ne communique pas sur les attaques terroristes

Le gouvernement togolais retrousse ses manches pour maintenir la sécurité sur toute l’étendue du territoire national.

A cette fin, le gouvernement a procédé entre 2020 et 2024au recrutement de 3 000 policiers et 5 000 gendarmes pour renforcer la sécurité nationale, tout en modernisant ses équipements et sa technologie. Notamment un laboratoire de cybercriminalité, facilitant des enquêtes plus précises et rapides.

Financement des mesures sécuritaires

Le ministre de la Sécurité, le colonel Calixte Madjoulba, a récemment relevé l’importance de ces mesures afin d’assurer la sécurité de tous les citoyens. « La sécurité est un axe majeur de l’action de l’État, un besoin capital pour les populations. L’État fait sa part, et il revient à chaque citoyen de faire la sienne pour que notre pays puisse conserver la paix et la stabilité », a-t-il expliqué.

En outre, le ministre a rappelé tous les programmes clés mis en place par le gouvernement, notamment la loi de programmation militaire et le Comité interministériel de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV), et le financement d’un programme d’urgence dans la région des Savanes, à hauteur de 326 milliards de FCFA dans le but d’endiguer les menaces terroristes.

La lutte contre le terrorisme au Togo : la stratégie de communication du gouvernement

Le gouvernement préfère le silence à la communication du bilan des attaques terroristes. Selon le ministre Calixte Madjoulba, cette politique d’omerta est bien plus efficace que la divulgation actes barbares commis par les terroristes.

« Nous rendons grâce à Dieu qu’à ce jour aucune portion du pays n’est occupée. C’est une guerre asymétrique dans laquelle nous avons plus de victoires que d’attaques. On communique peu, juste parce que nous sommes dans une zone d’opération et donc la communication doit être maîtrisée, sinon elle risque d’être contre-productive », a ajouté le ministre de la sécurité, le colonel Calixte Madjoulba.

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