Au cours du Procès de l’ex Président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre de la jeunesse Blé Goudé a commis une bourde en révélant par maladresse les identités de quatre témoins, qui normalement devaient témoigner sous anonymat.
Plus grave, ces quatre témoins se trouvent être des anciens partisans de Laurent Gbagbo. Parmi les noms cités par le président du tribunal, l’Italien Cuno Tarfusser, figure celui de l’ex bras séculier de Gbagbo, l’ex chef d’état major, le Général Philippe Mangou. Mais le Général Philippe Mangou a tenu par le biais de son service de communication, a fait un éclaircissement sur la situation à travers une déclaration.
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<< Un article émanant d’un organe de presse fait état de ma colère à l’issue de la bourde commise par la CPI. Il n’en est absolument rien. Je reste serein et calme. J’avais moi même, envisagé de témoigner sans camouflage,car quand on a la vérité à dire, on ne se cache pas. Je veux parler, non pas pour faire condamner qui que ce soit, mais pour permettre aux ivoiriens et à l’opinion internationale de connaître la vérité. >> affirme l’ex chef de l’armée ivoirienne.
A ceux qui l’accusent d’avoir trahi celui qui a fait de lui un Général de corps d’armée, il leur répond simplement de plutôt chercher à savoir ce qui se cache derrière ces événements douloureux post électoraux.<< Si encourager MONSIEUR LAURENT GBAGBO le 11 mars 2011, à démissionner au moment où lui même demandait mon avis sur la question, pendant que l’armée était à cours d’armes et de munitions, et pendant que les ivoiriens mouraient et qu’ils ne pouvaient ni manger ni se soigner,c’est trahir, alors j’ai trahi. » a t-il poursuivi.Par ailleurs Il a invité ses détracteurs à la patience et au calme.
<< Que les uns et les autres soient patients. Qu’ils ne me jugent pas avant de m’avoir entendu. » a-t-il conclu.