Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko ont besoin d’une majorité parlementaire pour mettre aisément en œuvre leurs politiques sociales dans le pays.
Cependant, l’Assemblée nationale actuelle est majoritairement dominée par l’opposition issue de la formation politique l’ex-président Macky Sall.
Le président Faye a déjà saisi le Conseil constitutionnel à ce sujet. Celui-ci a affirmé que la dissolution de l’Assemblée nationale peut être légalement prononcée par le Président de la république à partir du 12 septembre 2024.
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Le chef de l’Etat sénégalais a précisé dans sa note du 9 septembre qu’il est indispensable d’obtenir également l’avis du Premier ministre et celui du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.
A cet effet, le président de la république a envoyé une demande d’avis à ce dernier, et l’a invité à se prononcer d’ici le 11 septembre.
Après avoir consulté les avis de tous ces acteurs majeurs de la vie politique du Sénégal, le Président émettra alors un décret en prononçant la dissolution du Parlement. Ce document doit aussi définir la date de l’élection des nouveaux députés. La nouvelle législature doit être installée au plus tard dans les trois mois qui suivent le décret de dissolution conformément à la constitution sénégalaise.