Le reportage de France 24 au CHU Sylvanus Olympio (CHU S.O), continue de faire couler beaucoup d’encre. Le porte-parole du Front citoyen Togo debout, le professeur David Dosseh en rajoute une couche avec des nouveaux éléments.
C’est un secret de polichinelle, que les centres hospitaliers universitaires du Togo ont du plomb dans l’ailes, ce malgré les efforts du gouvernement. Le reportage de France 24 au CHU Sylvanus Olympio (CHU S.O) a juste dit haut ce que les togolais qui sont obligés de séjourner dans ses hôpitaux publics vivent, ou mieux subissent au quotidien.
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En effet, France 24, à la faveur d’un reportage a mis en lumière les conditions dans lesquelles les urgences obstétricales fonctionnent au CHU Sylvanus Olympio.
A l’occasion du dernier meeting organisé par la société civile ce 30 Juin 2024 à Lomé, le porte-parole du Front citoyen Togo debout, le professeur David Dosseh est revenu sur le sujet.
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« Demandez si les femmes qu’ils ont montré par terre ne sont pas au CHU de Tokoin. C’est un scandale. C’est scandaleux. » se demande-t-il.
Le professeur a exposé la crise, précisant que la situation perdure depuis des mois dans ce département. D’après ce médecin, le reportage de France 24 n’a montré que la partie visible de l’iceberg.
« Avez-vous regardé, comme moi, le reportage de France 24 sur le CHU Sylvanus Olympio ? Je suis médecin et j’ai honte pour mon pays », a regretté David Dosseh.
« Vous savez, France 24 a été indulgent dans son reportage. Ils ont dit que cela fait un mois que la situation perdure à la maternité du CHU Sylvanus Olympio. Mais en réalité, cela fait des mois que la situation est ainsi. Cela fait des mois que le ministère de la Santé a été informé de la situation à la maternité du CHU S.O. Je pèse mes mots.
Mais ils n’ont pas levé le petit doigt. C’est un manque de respect pour nos femmes et nos mamans. Maintenant que le problème est exposé à la place publique, ils se lèvent et parlent de fausses information et de manque de professionnalisme de la part des reporters de France 24 », a dénoncé le Prof. David Dosseh.
« C’est du pilotage à vue. Ces gens n’ont aucune prévision », a-t-il ajouté.
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