Candidat déclaré à l’élection présidentielle d’avril 2025 au Gabon, le président de la transition, Brice Oligui Nguema, affiche une confiance inébranlable face à ses opposants. Dans un climat politique marqué par des accusations de favoritisme, il rejette toute idée d’une manœuvre visant à écarter des candidats gênants.
Oligui Nguema répond aux accusations d’exclusion électorale
Certains acteurs politiques gabonais dénoncent un processus électoral biaisé, affirmant que les principaux opposants ont été exclus. Le président de la transition balaie ces accusations d’un revers de main :
« Je n’exclus personne. Avez-vous déjà vu un général qui a peur de quelqu’un ? » a-t-il déclaré lors d’un entretien avec RFI.
Oligui Nguema insiste sur le fait qu’il n’a nul besoin d’éliminer ses adversaires pour s’imposer. Il rejette les insinuations selon lesquelles il craindrait des figures comme Albert Ondo Ossa ou Pierre-Claver Maganga Moussavou.
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La Constitution gabonaise et le critère d’âge : une règle du peuple
L’un des points de friction concerne le critère d’âge, qui empêche certains candidats de se présenter. Oligui Nguema se défend en expliquant que cette mesure découle de la nouvelle Constitution adoptée par les Gabonais eux-mêmes. Il souligne que cette règle s’applique à tous, sans exception.
« Il est temps que chacun respecte la volonté du peuple gabonais. L’inclusivité ne signifie pas l’ignorance des lois et des procédures. »
Concernant Jean-Rémy Yama, autre figure politique écartée, Oligui Nguema affirme que son exclusion repose sur des motifs légaux et non sur une stratégie politique visant à limiter la concurrence.
De la transition militaire à la candidature présidentielle
Brice Oligui Nguema est arrivé au pouvoir en août 2023 après avoir renversé Ali Bongo Ondimba dans un coup d’État qualifié de « coup de libération » par ses partisans. À l’époque, il avait promis une transition vers un régime civil, sans préciser son intention de se porter candidat.
Aujourd’hui, il officialise sa participation à l’élection présidentielle et se présente comme le principal favori du scrutin. Sa posture ferme et son discours de transition démocratique font de lui une figure incontournable de la politique gabonaise actuelle.
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