Le parti du président déchu qui était au pouvoir avant le coup d’Etat militaire a récemment fait une sortie pour s’opposer à l’option militaire qu’envisage la CEDEAO et faire une demande à la junte au pouvoir.
« À l’issue du débat au sein du parti, la majorité s’est opposée à une intervention armée de la CEDEAO », a déclaré le parti nigérien pour la démocratie et le socialisme-Taraya dans une note publiée le vendredi 15 septembre dernier. Dans le même temps, le parti a exigé le rétablissement du président du Niger, Mohamed Bazoum, qui est également son président.
Retour sur les évènements…
Tout est parti le 26 juillet lorsqu’un groupe de militaires de la Garde présidentielle a déclenché un putsch et a annoncé la destitution du président Mohamed Bazoum. Pour gouverner le pays, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a été créé, dirigé par le commandant de la Garde présidentielle, Abdourahamane Tchiani. Les dirigeants des États de la Cédéao ont alors imposé des sanctions sévères aux putschistes et ont exigé qu’ils libèrent M. Bazoum, menaçant d’avoir recours à la force.
Le 18 août, le Commissaire pour la paix et la sécurité de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah, a déclaré que la date exacte du début de l’intervention militaire au Niger avait été déterminée, mais n’a pas encore été officiellement annoncée.