Entre le Niger et la Russie, c’est le grand amour. Les deux Etats sont en mission pour renforcer leurs coopérations, décidant de collaborer à la création d’une Organisation Non Gouvernementale. Cet organisme a pour but de renforcer la coopération entre les peuples russe et nigérien. Plus tôt cette année, un projet similaire a été lancé avec pour objectif d’introduire la langue russe dans le système éducatif du Niger.
Le journal russe Sputnik rapporte que, dans le but de renforcer leurs relations, le Niger et la Russie se sont associés pour créer une organisation non gouvernementale (ONG).
Dans cette perspective, une cérémonie de lancement a été organisée à Niamey pour le démarrage des acticités de l’organisation. L’ONG « Ensemble main dans la main Niger-Russie », a pour but de rapprocher les peuples de Russie et du Niger.
D’après les organisateurs de l’événement, le rôle premier de l’ONG ne sera pas que des liens administratifs, mais vise plutôt à renforcer les relations entre le Niger et le peuple russe à travers la science, l’éducation, les arts, les sports, la culture et le développement.
«Ces dernières années, l’intérêt pour la Russie et le Niger s’est multiplié à plusieurs reprises. Il est désormais temps de prendre des mesures concrètes et de rapprocher les peuples du Niger et de la Russie », a déclaré l’un des fondateurs de l’ONG rapporté par Sputnik.
En mars déjà, le Niger a inauguré dans sa capitale le Centre de langue et de culture russes « Espace russe ». Il s’agit d’un projet réalisé par l’Université russe de l’amitié des peuples (RUDN) en partenariat avec le gouvernement russe.
Le communiqué publié à la lumière du lancement de ce centre précise que : « Le centre se fixe des objectifs ambitieux, notamment le développement de programmes éducatifs pour les enfants et les adultes étudiant la langue russe, l’organisation d’événements scientifiques, méthodologiques et pédagogiques, ainsi qu’un travail pédagogique. »
Accueilli avec enthousiasme, le projet a été bien apprécié par le monde estudiantin, notamment les étudiants et les enseignants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, qui semblaient désireux d’en apprendre davantage sur la Russie, notamment sa langue.
