Politique

Mali : l’ex-premier ministre Choguel Maïga réagit à son limogeage

Choguel Maïga n’est plus le Premier ministre du Mali à la suite d’un décret, pris par le président Assimi Goita ce mercredi 20 novembre, le limogeant de ses fonctions de chef du gouvernement.

Choguel Maïga réagit à son limogeage

Cette décision intervient dans un contexte de tensions entre le désormais ex-premier ministre et le président de la transition au Mali, le général Assimi Goita. En effet, Nommé par la junte en 2021 après un coup d’État, M. Maïga avait exprimé ses frustrations concernant son manque de pouvoir face aux autorités militaires qui dirigent le pays.

Après son limogeage, Choguel Maïga sort de son silence. Dans un message publié sur X, il a déclaré : « Ah, je viens d’apprendre que le Premier ministre est démis de ses fonctions ! Enfin, le Nil est arrivé à Caire ! Nous resterons toujours au service du Mali éternel. Tout le reste est passager. Merci au Président de la Transition ! ».

Il réitère donc ses critiques envers la Transition malienne. M. Maïga a notamment dénoncé l’autorisation jugée « clandestine » de nouveaux partis politiques, l’absence de transparence dans les dossiers sensibles, dont la date de l’organisation des élections, et la durée ad vitam aeternam de la Transition.

En outre, l’ex-Premier ministre malien a également dénoncé les manigances des opposants qu’il considère comme « terroristes », et qui s’allient aujourd’hui avec autorités de la Transition.

Choguel Maïga a aussi rappelé son rôle dans la gestion des tensions au sein du M5-RFP, où certains militants réclamaient la rupture avec la Transition dirigée par le général Assimi Goita. Ses efforts pour maintenir un certain équilibre précaire au sein du mouvement n’ont pas empêché les dissensions internes et ses critiques publiques.

Choguel Maïga limogé, quid de la transition ?

Le contexte politique actuel au Mali révèle la fragilité du processus de Transition dans le pays. Alors que le pays va incessamment organiser des élections générales, ce dans un climat de crise sécuritaire, cette rupture politique pourrait occasionner des divisions au sein de la classe politique malienne.

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