Les chefs des armées du Niger, du Mali et du Burkina Faso, trois régimes militaires regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont annoncé, ce mercredi, à Niamey, la création d’une « Force conjointe » pour combattre les groupes jihadistes.
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De fait, cette « Force conjointe des pays de l’AES sera opérationnelle dans les plus brefs délais pour prendre en compte les défis sécuritaires dans notre espace », indique le général Moussa Salaou Barmou, chef d’état-major nigérien des armées, dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion, à Niamey, avec ses homologues malien et burkinabè.
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Pour rappel les trois pays sont confrontés à des violences jihadistes récurrentes et meurtrières depuis des années, les gouvernements civils ont été renversés par des coups d’État militaires successifs depuis 2020.
Fin janvier, ils ont annoncé qu’ils quittaient la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sans être tenus par un délai d’un an comme le prévoient les textes de l’organisation.
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