Le président des Forces Democratiques pour la République (FDR), Me Paul Dodji Apevon élu député lors des élections législatives du 29 avril, au côté de 4 autres opposants, éprouve une déception au vu des circonstances et surtout du processus électoral ayant abouti aux résultats livrés par la CENI, affute donc ses armes contre ses adversaires politiques.
Ayant participé à ce double scrutin électoral dans 21 circonscriptions, Me Dodji Apevon du parti FDR dénonce une mascarade électorale orchestrée par le pouvoir en place dans le but d’humilier l’opposition.
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Face à la presse, Me Dodji Paul Apevon et son bureau exécutif ont exhibé des fraudes « massives » dont ils ont été témoins et victimes le jour du vote.
Les FDR relèvent des fraudes massives constatées dans bon nombre de circonscriptions électorales qui dépassent l’entendement humain. Des éléments qui conduisent le parti à contester l’intégrité de l’élection et les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), faisant d’UNIR le vainqueur.
Des résultats provisoires entachés de fraudes selon les FDR
L’accès aux salles de vote refusé aux délégués des candidats de l’opposition, les bourrages d’urnes à visage découvert dans la plupart des bureaux de vote notamment à Kpéyidji, Klologo, Adjodogoun, Yohonou, Mamissi, etc. dans la circonscription électorale de Vo, sont quelques uns des actes frauduleux que le parti de Mr Apevon Dodji déplore.
Par ailleurs, les FDR n’ont pas pour l’heure l’intention de saisir la cour constitutionnelle.
« Des démarches faites contre des élections truquées au Togo n’ont jamais été prises en compte par la cour constitutionnelle. Même si nous la saisissons, elle va encore faire du verbiage. Ce serait d’ailleurs une occasion de se faire humilier doublement.
On a été humiliés par les fraudes massives des élections et la Cour aussi viendra en rajouter avec sa phrase fétiche, les irrégularités constatées n’entachent en rien la crédibilité du scrutin », a partagé Me Dodji Apevon.
Cependant l’avocat et désormais député met en garde ses adversaires politiques, « Nous allons organiser la résistance même si nous ne sommes que 5 au parlement. Car si on laisse les choses en l’état, le Togo disparaîtra dans 10 ans sur la carte », a-t-il conclu.