20 ans de prison ferme, telle a été la décision d’un tribunal suisse à l’encontre de Ousman Sonko ancien ministre de l’Intérieur de la Gambie sous le régime de Yahya Jammeh, pour crimes contre l’humanité.
La justice suisse a reconnu coupable Ousman Sonko pour des actes commis entre 2000 et 2016, en complicité avec l’ancien dictateur gambien Yahya Jammeh et d’autres hauts responsables des forces de sécurité gambiennes. Ces crimes, qualifiés d’atrocités par la justice suisse, visaient à réprimer violemment toute opposition au régime gambien d’alors.
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La condamnation d’Ousman Sonko marque un tournant important dans la lutte contre l’impunité pour les crimes commis sous le régime autoritaire de Yahya Jammeh, par ce dernier et ses hommes de main. L’ex-ministre de l’intérieur gambien a été arrêté en Suisse en 2017 suite à une plainte déposée par l’ONG TRIAL. Ousman Sonko avait été identifié dans un centre de demandeurs d’asile par ses compatriotes gambiens, ce qui a permis aux autorités suisses de procéder à son arrestation.
Ce procès historique, qui s’est conclu par une condamnation exemplaire, envoie un signal fort aux auteurs de crimes contre l’humanité sur le continent.