Alors que le Cameroun s’apprête à célébrer la fête nationale de l’Unité le 20 mai, le président Paul Biya semble plus isolé que jamais. Selon le magazine Africa Intelligence, le chef de l’État camerounais, âgé de 88 ans et au pouvoir depuis 1982, limite ses activités politiques au minimum et n’est entouré que d’une poignée de collaborateurs triés sur le volet.
Cette situation est en grande partie due à l’état de santé de Paul Biya, qui a été victime de plusieurs malaises ces dernières années et a dû se faire soigner à l’étranger à plusieurs reprises. Mais elle est aussi le résultat d’un verrouillage progressif du pouvoir par le clan présidentiel, qui a écarté de nombreux cadres du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), et marginalisé l’opposition et la société civile.
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Le choix de la date du 20 mai pour célébrer l’Unité nationale est lui: même révélateur de cette tendance à la centralisation et à l’uniformisation. Cette date commémore en effet l’abolition par le président Ahmadou Ahidjo du système fédéral de gouvernement en faveur d’un État unitaire en 1972, une décision qui a été contestée par une partie de la population et qui a contribué à alimenter les tensions et les revendications séparatistes dans les régions anglophones du pays.
Alors que le Cameroun s’apprête à célébrer la fête nationale de l’Unité le 20 mai, le président Paul Biya semble plus isolé que jamais. Selon le magazine Africa Intelligence, le chef de l’État camerounais, âgé de 88 ans et au pouvoir depuis 1982, limite ses activités politiques au minimum et n’est entouré que d’une poignée de collaborateurs triés sur le volet.
Cette situation est en grande partie due à l’état de santé de Paul Biya, qui a été victime de plusieurs malaises ces dernières années et a dû se faire soigner à l’étranger à plusieurs reprises. Mais elle est aussi le résultat d’un verrouillage progressif du pouvoir par le clan présidentiel, qui a écarté de nombreux cadres du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), et marginalisé l’opposition et la société civile.
Le choix de la date du 20 mai pour célébrer l’Unité nationale est lui: même révélateur de cette tendance à la centralisation et à l’uniformisation. Cette date commémore en effet l’abolition par le président Ahmadou Ahidjo du système fédéral de gouvernement en faveur d’un État unitaire en 1972, une décision qui a été contestée par une partie de la population et qui a contribué à alimenter les tensions et les revendications séparatistes dans les régions anglophones du pays…. CamerounWeb