C’est une énième convocation adressée à l’infatigable journaliste Ferdinand Ayité, qui a décidé de faire de la dénonciation des actes des hommes d’Etat son combat.
Cité pour comparaitre aux côtés de deux autres de ses confrères, l’homme de média Ferdinand Ayité sera finalement accompagné seulement de Isodore Kouwonou, sans Egah Joël, le troisième journaliste mis en cause décédé au lendemain de sa sortie de prison quelques mois auparavant.
Que reproche-t-on aux journalistes en question ?
Les faits en réalité opposent les deux hommes de média et les ministres Kodjo Adedze du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale et son collègue de la Justice Pius Agbetomey.
Ces derniers estiment être diffamés dans « L’Autre Journal », une émission présentée sur la chaîne YouTube de L’Alternative. Ils déplorent notamment ce qu’ils appellent l’outrage à l’autorité et propagation de propos mensongers sur les réseaux sociaux.
Dans ce dossier, Ferdinand Ayité et Joël Egah ont été incarcérés une vingtaine de jours à la prison civile de Lomé avant d’être libérés le 31 décembre 2022.
L’affaire aurait pu peut-être connaître une autre tournure que celle qui se présente actuellement d’autant plus que les deux confrères ont présenté des excuses publiques aux ministres concernés. Sauf que ce 1er mars 2023, une nouvelle convocation est adressée aux journalistes, leur demandant à comparaître au tribunal de Lomé une semaine plus tard.
Ainsi, ce 8 mars, les deux journalistes répondront des faits qui leur sont reprochés à savoir « outrage à l’autorité et propagation de propos mensongers sur les réseaux sociaux. »
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