Depuis plusieurs années, le groupe Wagner, une société militaire privée russe aux connexions étroites avec le Kremlin, étend ses tentacules en Afrique. Présenté comme un acteur sécuritaire, ce groupe joue aussi un rôle économique et politique dans plusieurs pays du continent. Voici un tour d’horizon des nations africaines en lien avec cette organisation controversée.
Une expansion inquiétante sur le continent
Initialement repérée en Libye à la fin de 2017, la milice Wagner s’est rapidement implantée dans plusieurs zones de conflit. Officiellement indépendante, elle bénéficie pourtant de l’appui logistique et diplomatique de Moscou. Selon le rapport Grey Zone, Wagner agit comme un véritable outil de la politique étrangère russe en Afrique.
Entre sécurité, ressources et influence
L’implication du groupe Wagner varie selon les pays. Dans certains, comme le Mali, la République centrafricaine ou encore le Soudan, le rôle de Wagner est militaire et stratégique. Dans d’autres, comme Madagascar, l’Afrique du Sud ou le Zimbabwe, la présence est davantage politique ou économique, souvent liée à des ressources naturelles ou à des élections.
Liste des pays africains liés à Wagner
Voici la liste des pays identifiés avec un certain niveau de coopération avec Wagner :
- Libye, Mali, Mozambique : Engagement militaire et politique
- République centrafricaine, Soudan : Militaire, économique et politique
- Burkina Faso, Guinée équatoriale, RDC, Afrique du Sud, Zimbabwe : Engagement politique
- Cameroun, Madagascar : Engagement économique et politique
- Kenya : Engagement économique
Une influence qui inquiète les puissances occidentales
Alors que Wagner se présente comme un partenaire sécuritaire, plusieurs observateurs y voient une menace pour la souveraineté des États africains et un levier d’influence géopolitique de la Russie. Une chose est sûre : l’empreinte de Wagner sur le continent ne cesse de grandir.
