
Le samedi 5 avril 2025, des milliers d’Américains ont manifesté à travers les États-Unis pour exprimer leur opposition à Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier. Il s’agit de la première grande mobilisation nationale depuis son retour à la Maison-Blanche, illustrant une vive inquiétude citoyenne face à ce que les manifestants appellent un « accaparement du pouvoir ».
Une mobilisation nationale d’envergure contre Trump
De Boston à Houston, en passant par Washington D.C., New York, la Floride et le Colorado, les manifestations ont rassemblé toutes les générations. À Washington, des milliers de citoyens se sont réunis sur le National Mall, non loin de la Maison-Blanche, pour dénoncer les politiques autoritaires du président Trump.
Des slogans comme « Pas de roi aux USA », « Le fascisme est arrivé » ou encore « La démocratie n’est pas à vendre » étaient brandis par les manifestants, dont de nombreux retraités, étudiants et familles.
Inquiétudes face à l’érosion des droits démocratiques
Les manifestants dénoncent les atteintes aux institutions démocratiques, les coupes dans les aides sociales, l’affaiblissement de l’éducation et de la recherche, ainsi que les licenciements massifs dans la fonction publique.
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Jamie Raskin, membre de la Chambre des représentants, a pris la parole, affirmant : « Aucune personne dotée de sens moral ne veut d’un dictateur qui sabote l’économie ». De nombreux jeunes, comme Abbott Sherwin, 19 ans, estiment que le Parti démocrate est trop passif face à la montée de l’autoritarisme.
La vidéo ci-dessous
Un mouvement de protestation qui dépasse les frontières
Outre les États-Unis, des manifestations de solidarité ont également eu lieu à Berlin, Paris, Londres et Rome, soulignant le retentissement international de la situation politique américaine.
Les organisateurs, dont le mouvement Indivisible, ont lancé un appel fort :
« Donald Trump pense que ce pays lui appartient. Samedi, nous descendons dans la rue pour dire : Bas les pattes ! »
Trump silencieux depuis sa résidence en Floride
Pendant que les Américains se mobilisent, Donald Trump passe le week-end dans sa propriété de Mar-a-Lago, en Floride. Une manifestante déclare :
« J’aurais aimé qu’il voie ce que les gens ressentent vraiment dans les rues, au lieu de jouer au golf. »