L’euphorie de sa victoire à la dernière élection présidentielle n’est encore pas effacée des mémoires que le nouveau président sénégalais, Diomaye Faye est déjà à l’épreuve de la gestion de l’Etat. Le mal nécessaire auquel le duo Diomaye et Sonko doit faire face est le Fonds monétaire international (FMI).
En effet, le Fonds monétaire international (FMI) a ordonné une révision à la baisse des prévisions de recettes pour le Budget 2024 aux nouvelles autorités sénégalaises. Concrètement, la demande du Fonds constitue à restructurer les lignes budgétaires établies pour l’exercice en cours. Le FMI doute d’effectivité de la réalisation des recettes attendues de l’exploitation pétrolière.
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En clair, le FMI est sceptique quant à la capacité du gouvernement à atteindre les niveaux de recettes prévus, surtout celles issues de l’exploitation pétrolière. Les espoirs de recettes additionnelles, qui devaient dynamiser le budget de l’année 2024, se voient ainsi compromis.
Les prévisions initiales du gouvernement sénégalais, telles que publiées dans un document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle en juillet 2022, prévoyaient 888 milliards de francs CFA de recettes pétrolières entre 2023 et 2025. Mais, ces prévisions sont à présent peu atteignables en raison des retards cumulés dans le démarrage effectif de la production. Cette dernière ne démarrera effectivement qu’à partir de la fin de l’année 2024. La situation inquiète donc le FMI.
