Alors que la CEDEAO envisage très prochainement un rétablissement du président Bazoum, même par la force, le pape François a plaidé pour une solution diplomatique à la crise au Niger, au cours de la prière de l’Angélus, dimanche.
Le souverain pontife « suit avec inquiétude ce qui se passe au Niger », où des militaires dirigent désormais le pays après avoir renversé le président Mohamed Bazoum, le 26 juillet dernier et l’avoir gardé en détention depuis.
Pour sa part, la communauté internationale a condamné ce coup de force tandis que la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) envisage une opération armée pour reprendre le pouvoir à la junte et a activé leur force d’attente puis fixé une date pour leur intervention armée.
Dimanche 20 août, au cours de la prière de l’Angélus, pape François s’est joint « à l’appel des évêques en faveur de la paix dans le pays et de la stabilité au Sahel ». Et d’ajouter : « j’accompagne par la prière les efforts de la communauté internationale pour trouver le plus rapidement possible une solution pacifique pour le bien de tous ».
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Le pape François : « Prions pour le cher peuple nigérien »
À la veille du 15 août, les évêques de la région – qui s’opposent à une intervention militaire -, avaient invité les fidèles à trois jours de prières pour la paix.
Dans ce pays de 25 millions d’habitants – dont 98% sont musulmans -, près de 1,2 million de personnes sont déplacées, « sans nourriture ni logement », alertait Mgr Laurent Lompo, archevêque de Niamey, dans un entretien à Vatican News, le 11 août. Il soulignait par ailleurs que les sanctions économiques pèsent avant tout sur la population du pays.
« Prions pour le cher peuple nigérien », a conclu le pape François, avant d’élargir sa prière pour la paix à « toutes les populations blessées par la guerre et les violences ».
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