Les autorités burundaises mènent actuellement une croisade contre le concubinage sur toute l’étendue du territoire. Ce phénomène social est considéré par le gouvernement comme un péché qui freine le développement du pays.
Dans la partie septentrionale du pays, plus précisément dans la province de Ngozi, cette campagne a conduit au rejet de plus de 900 femmes de leurs foyers depuis le début de l’année.
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Le gouverneur de la province, Désiré Minani, se félicite de ces résultats, ce malgré les retombées négatives de la mesure insolite. L’abandon scolaire de milliers d’enfants et la mise à la rue de nombreuses femmes sont principalement les conséquences directes de cette campagne;
Les enfants issus du concubinage constituent un défi majeur pour les autorités burundaises. Le gouverneur admet la complexité de la situation, puisque les familles d’origine des femmes rejetées ne sont pas toujours à même de les accueillir.
En dépit des critiques, le gouvernement maintient leur politique de répression du concubinage.
Le gouverneur de Ngozi prévient que tous les couples non mariés seront désormais considérés comme des criminels.