Une confusion plane sur le Burkina Faso depuis quelques jours. Alors que, les soldats maliens et les mercenaires russes de Wagner sont arrivés dans la capitale Ouagadougou, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré reste introuvable.
Au Burkina Faso, c’est un imbroglio total depuis l’attaque de Mansila, où des dizaines de soldats burkinabè ont été tués par les jihadistes du Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, liés à al-Qaïda).
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Mercredi 12 juin, un obus dont l’origine reste jusqu’alors inconnue, a échoué à l’intérieur des clôtures de la télévision nationale.
Dans cet environnement sensible et de tension, le capitaine Ibrahim Traoré, il a fait une brève apparition dimanche pour la Tabaski, sans prononcer de discours, ce qui a suscité des questions sur sa situation. De plus, le Conseil des ministres prévu ce mercredi 19 juin n’a donc pas eu lieu.
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Ce conseil des ministres qui devait être présidé, comme chaque mercredi matin, par le capitaine Ibrahim Traoré, est finalement annulé ou reporté. Une source à la présidence burkinabè indique que le Conseil serait reporté, sans plus de précisions.
Cette annulation ou ce report du Conseil des ministres soulève des interrogations sur la situation du capitaine Ibrahim Traoré, silencieux et presque invisible depuis une semaine
C’est dans ce contexte que l’armée burkinabè a publié un communiqué le mardi 18 juin pour apaiser les inquiétudes : les rumeurs de « mouvements d’humeur et de mutineries dans certaines casernes » sont, selon l’état-major, « infondées et mensongères ».
D’après un article du journal Le Monde publié mercredi 19 juin et citant des « sources concordantes », Ibrahim Traoré serait actuellement « caché » et des « pourparlers entre soldats sont en cours pour décider de l’avenir du régime ».
