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« Ce sera l’erreur de trop » : Kemi Seba met en garde contre toute intervention militaire contre la junte au Niger

Le temps presse, car demain dimanche expire l’ultimatum de la CEDEAO. Toutefois, Kemi Seba a mis en garde le bloc des pays de l’Afrique de l’Ouest contre toute « intervention militaire » contre le Niger, où les militaires ont renversé le président Mohamed Bazoum.

Quelques jours après le coup d’Etat contre le régime du président Mohamed Bazoum, la situation reste tendue entre le Niger et ses partenaires sous-régionaux et internationaux. Alors que l’ultimatum de la CEDEAO va expirer ce dimanche 6 août, l’option militaire semble être désormais sur la table.

L’organisation se dit maintenant prête à une « éventuelle intervention militaire » pour déloger les putschistes, alors que le président nigérien élu Mohamed Bazoum est toujours retenu dans sa résidence. La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a demandé aux militaires de renoncer au pouvoir. « Les putschistes ont jusqu’à demain pour renoncer à leur aventurisme », affirme la ministre.

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Une intervention militaire « sera l’erreur de trop »

Cela dit, au sein de l’opinion, nombreuses sont les voix connues qui s’élèvent pour affirmer qu’une intervention militaire aura des conséquences désastreuses notamment provoquer le chaos dans une sous-région déjà en proie à l’insécurité et à la menace terroriste. Au rand de celles-ci, on cite Kemi Seba.

Pour cet adepte du panafricanisme, ce serait une grave erreur de la CEDEAO d’attaquer le Niger. « Croyez-moi, ne faites pas l’erreur d’attaquer, ce sera l’erreur de trop », a alerté Kemi Seba. Pour le Franco-béninois, ce qui se joue à Niamey dépasse le cadre sous-régional.

« Il s’agit uniquement de la guerre entre l’impérialisme occidental, et ceux qui lui résistent. Ne soyez pas du mauvais côté de l’Histoire », a conclu le président de l’ONG Urgences Panafricanistes.

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