Le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a procédé jeudi, à la pose de la première pierre de la première raffinerie nationale d’or dans le pays, a constaté le correspondant d’Anadolu sur place.
« C’est une question de souveraineté d’abord. Nous sommes un pays producteur d’or, mais nous n’avons pas de contrôle sur l’or que nous produisons. Il ne s’agira plus pour nous d’amener notre or à l’extérieur pour raffiner », a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré après avoir posé la première pierre de l’usine.
Il a, en outre, soutenu qu’une grande quantité d’or sort du pays de façon frauduleuse et contribue à alimenter le terrorisme.
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« Cette raffinerie qui sera réalisée dans le cadre d’un partenariat stratégique avec un promoteur malien qui aura une capacité d’affinage de 400 kilogrammes d’or/jour soit 150 tonnes d’or l’année et sera bâtie sur une superficie de 05 hectares », a déclaré le ministre burkinabè en charge des Mines, Simon-Pierre Boussim lors de la cérémonie de lancement des travaux de construction.
Pour rappel, depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à un défi sécuritaire qui entrave l’activité économique en général et le secteur minier en particulier.