En Sierra Leone, le 26 novembre 2023, des troubles ont secoué la capitale Freetown Ces émeutes, ayant causé la mort de 21 personnes, ont été considérées par le gouvernement sierra-léonais de tentative de coup d’État.
Lundi 22 juillet 2024, 11 personnes précédemment arrêtées, ont été jugées pour leur rôle dans cette tentative de putsch.
Les 11 accusés ont été reconnus coupables de trahison et de meurtre en lien avec ces événements survenus dans la capitale le dimanche 26 novembre 2023.
Les accusés ont été condamnés à de lourdes peines de prison. Un ex garde du corps de l’ancien président sierra-léonais, Ernest Bai Koroma, a été condamné à plus d’une centaine d’années de prison.
« Un ancien garde du corps de l’ex-président Ernest Bai Koroma, Amadu Koita Makalo, a été condamné à un total de 182 ans de prison », a écrit France 24.
L’ancien garde du corps, Amadu Koita Makalo était très suivi sur les réseaux sociaux. Il y critiquait l’actuel régime en place, du président Julius Maada Bio.
« Les autorités l’ont accusé d’être l’un des organisateurs du coup d’État », souligne France 24. Quant aux dix autres accusés, ils ont également été reconnus coupables de trahison et de meurtre, selon le porte-parole de la justice.
Toutefois, la durée de leur peine, n’a pas encore été rendue publique, car le tribunal en charge du dossier n’a pas encore signé ses décisions.
Pour rappel, le 26 novembre, en Sierra Léone, pays de l’Afrique de l’Ouest, des assaillants armés avaient pris d’assaut une armurerie militaire, deux casernes, deux prisons et deux postes de police, se heurtant aux forces de sécurité.
En ce jour, 21 personnes avaient été tuées et des centaines de prisonniers s’étaient échappés. Les autorités ont plus tard, réussie à reprendre le contrôle de la situation tout en accusant des membres des forces armées de tentative de coup d’État.
Au moins 80 personnes ont été arrêtées en lien avec ces événements, pour la plupart, des militaires.
