Afrique

Accusé de terrorisme contre le Burkina Faso, le gouvernement ivoirien répond à Ibrahim Traoré

La Côte d’Ivoire n’entretient « aucun différend » avec les pays voisins, a déclaré mercredi 17 juillet le porte-parole du parti au pouvoir, Kobenan Kouassi Adjoumani. Il répond ainsi aux accusations de la semaine précédente lancées par le chef de l’Etat Burkinabè, accusant la Côte d’Ivoire de tenter de déstabiliser son pays.

« La Côte d’Ivoire n’a aucun problème avec nos pays voisins, au contraire, ce sont nos frères et sœurs », a affirmé Kobenan Kouassi Adjoumani, lors d’une conférence de presse.

« Vous avez vu les efforts du gouvernement ivoirien pour accueillir tous ces frères et sœurs qui rencontrent des difficultés dans leur pays et trouvent refuge en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.

Jeudi 11 juillet, le capitaine Ibrahim Traoré avait accusé la Côte d’Ivoire d’héberger un « centre d’opérations pour déstabiliser » son pays, promettant de fournir des « preuves physiques »

« Il nous accuse et prétend avoir des preuves, mais nous les attendons. Nous sommes un pays de paix, d’hospitalité, une terre promise où ceux qui se sentent persécutés peuvent trouver refuge », a répondu Kobenan Kouassi Adjoumani. Aussi, il a exprimé son souhait de voir la paix revenir au Burkina Faso et des élections s’y tenir pour en finir avec les coups d’État.

Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso en sont plus au beau fixe tendues. Fin mars, un soldat burkinabé et un auxiliaire civil de l’armée ont été appréhendés dans le nord de la Côte d’Ivoire. En septembre 2023 dernier, deux gendarmes ivoiriens avaient été interpellés en territoire burkinabè sur un site d’orpaillage clandestin.

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