Entre l’AES et la CEDEAO, le choix est difficile pour le général Mamadi Doumbouya de la Guinée. Arrivé également au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat, plusieurs espèrent qu’il rejoindra logiquement ses homologues militaires des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
En effet, après avoir pris le pouvoir, les présidents actuels du Niger, du Mali et du Burkina Faso ont décidé de quitter la CEDEAO pour former une alliance. C’est ainsi que l’AES (Alliance des États du Sahel) a vu le jour.
Après avoir formé ce bloc stratégique, les dirigeants de ces 3 pays s’entraident sur plusieurs plans. Et l’un de leurs objectifs est de mettre fin à l’insécurité sur leur territoire.
Le général Mamadi Doumbouya de son côté, qui est aussi arrivé au pouvoir grâce à un coup d’État, ne désire pas quitter la CEDEAO pour rejoindre l’AES.
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Se prononçant sur le sujet, le général Doumbouya a réitéré son appartenance à la CEDEAO, pour préserver la paix sur le continent africain.
« Mon pays réaffirme son attachement à la CEDEAO et ne sortira pas dans l’union. La Guinée prône l’union entre les Africains et non la division. À qui profite en réalité cette division ?
Une union est une œuvre humaine. Elle s’améliore toujours et toujours parce que les générations évoluent. Je ne serai pas à la base de la division, ni de la CEDEAO, ni de l’Afrique…’‘, a-t-il affirmé.
Notons que si la Guinée Conakry n’est pas prête à rejoindre l’AES, la Guinée-Équatoriale, à travers son président, Teodoro Obiang Nguema, s’est dit solidaire de la vision souverainiste prônée par l’AES.
Teodoro Obiang Nguema a tenu à exprimer sa solidarité et celle de son peuple aux peuples de l’AE dans le cadre de la lutte contre LE terrorisme qui sévit actuellement dans la région du Sahel.