Le conflit entre le Niger et le Bénin est loin de son épilogue. De nouveaux acteurs s’invitent dans la crise. Il s’agit de la société civile et les syndicats nigériens.
Dans une déclaration publiée ce dimanche 9 mai, la société civile et les syndicalistes accusent le président béninois Patrice Talon de vouloir déstabiliser le Niger avec la complicité de puissances étrangères, pointant du doigt la France.
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) peut donc compter sur le soutien de la société civile et des syndicats dans le conflit qui l’oppose au Bénin.
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Les tensions entre les deux pays qui au départ sont liées au maintien des frontières fermées du coté nigérien, s’étendent à présent au projet de pipeline.
Alors que le Niger, en dépit de la levée des sanctions de la CEDEAO qui ont suivi le coup d’Etat de juillet 2023, a gardé sa frontière fermée. Le Bénin, quant à lui, n’a pas tardé à lever les barrières pour rétablir la circulation vers le Niger.
Le soutien de la société civile et des syndicats au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) renforce la position du Niger dans le conflit.
L’accusation de “déstabilisation” et la critique envers la France, impliquée dans des projets d’infrastructures au Niger, ajoutent une dimension géopolitique à la crise.