Afin de protester contre des «actes de torture», l’ancien président gabonais Ali Bongo et ses deux plus jeunes fils Jalil et Bilal sont en grève de faim pour protester contre la « séquestration » et les « actes de torture » dont plusieurs membres de leur famille seraient victimes.
En effet, depuis le coup d’État perpétré par le général Brice Oligui Nguema, en aout 2023, Ali Bongo, Sylvia Bongo et ses fils Jalil et Bilal ont « été assignés à résidence, privés de moyens de communication avec l’extérieur et également soumis à des actes de torture », et sa femme Sylvia Bongo et leur fils Noureddin quant à eux deux sont en détention.
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François Zimeray, l’avocat du clan Bongo, explique que des membres de la famille Bongo ont décidé démarrer une grève de la faim « parce que cela fait neuf mois que cette famille est privée de sa liberté, que leur mère et leurs frères sont arrêtés et torturés, et qu’eux-mêmes ne jouissent d’aucun des droits fondamentaux qui sont reconnus à chacun ».
A l’exception de Bilal, Ali Bongo, sa femme Sylvia et leurs deux fils Noureddin et Jalil ont la nationalité française. De ce fait, ils déposent plainte à Paris à travers leurs avocats contre le nouveau régime gabonais, en plus de la grève de la faim collective.