L’Empire du Milieu accueillera ce mercredi 4 septembre 2024, des dirigeants africains pour un sommet sur la coopération économique.
L’Afrique, de plus en plus courtisée par les grandes puissances notamment pour ses ressources, a également besoin d’investissements pour son développement. La Chine et son dirigeant Xi Jinping se prêtent très bien à ce jeu.
En effet, la Chine est devenue depuis quelques années le premier investisseur en Afrique. Ainsi, elle s’est imposée, dès 2009, comme le premier partenaire commercial de l’Afrique, en investissant plusieurs milliards de dollars dans des infrastructures (routes, chemins de fer, ports), des parcs industriels ou dans les mines sur le continent.
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Le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) se tient tous les trois ans et à tour de rôle en Chine et en Afrique. Le dernier pays africain à l’accueillir était le Sénégal en 2021.
Nombre de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Pékin jusqu’à vendredi, à l’exception de celui d’un pays du continent.
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Il s’agit du Roi Mswati III de l’Eswatini (ex-Swaziland). Il est le seul des 54 dirigeants africains à décliner l’invitation de Pékin, en raison de ses liens diplomatiques avec Taïwan que la Chine considère comme une partie de son territoire.
Depuis 1949, Taïwan est un État séparé de la Chine continentale devenue communiste. L’île dispose de son propre gouvernement et de ses propres institutions, ce qui la distingue du reste du territoire chinois.
Même si l’île n’est pas reconnue par les institutions onusiennes comme un Etat à part entière, Taïwan a au moins 12 alliés diplomatiques, dont principalement les Etats-Unis et aussi l’Eswatini. D’où le refus du dirigeant swazis de participer au Forum sur la coopération sino-africaine.