À Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, le fléau de la dépigmentation prend plus en plus de l’ampleur, en dépit des risques sur la santé des amatrices de cette pratique.
Les abidjanaises sont toujours férues des produits de dépigmentation, malgré une interdiction décrétée par le gouvernement ivoirien. La peau claire demeurant un Idéal de beauté, les filles d’Abidjan ne sé privent pas de plaquer sur la peau des produits souvent cancérigènes afin de l’éclaircir.
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« En Côte d’Ivoire, 53% des femmes à Abidjan, âgées de 15 à 45 ans, sans distinction de catégorie socioprofessionnelle », utilisent des produits éclaircissant pour obtenir une « peau claire », a affirmé le Pr Joseph Elidjé Ecra, du service de dermatologie d’un Centre hospitalier universitaire (CHU) abidjanais.
Huit ans après une loi qui interdit les produits dépigmentant dangereux pour la santé, le business du blanchissement de la peau claire continue aux yeux et à la barbe des autorités, dont les associations dénoncent l’inaction..
« Chaque année, près de 500 personnes se présentent à mon cabinet pour des complications liées à la dépigmentation de la peau », a déclaré Mamadou Kaloga, Dermatologue au CHU de Treichville.
Les conséquences de cette pratique sont pourtant légion, à savoir les vergetures, des infections cutanées, l’insuffisance rénale, le diabète et autres.