Les transferts d’argent que les émigrés envoient à leurs proches restés dans leur pays d’origine ont globalement baissé de 0,3% en Afrique subsaharienne l’année écoulée, pour s’établir à 54 milliards $.
D’après un rapport publié le mercredi 26 juin 2024 par la Banque mondiale. le Nigeria a été le principal pays receveur des transferts de fonds des migrants en Afrique subsaharienne en 2023.
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Le pays le plus peuplé du continent, dirigé par Bola Tinubu, a reçu des « remises migratoires » d’un montant de 19,5 milliards $, en 2023, accaparant ainsi 36,1% du total des envois de fonds vers la région.
Il est suivi de loin par le Ghana avec 4,6 milliards de dollars, devant le Kenya (4,2 milliards $), le Zimbabwe (3,1 milliards $), le Sénégal (2,9 milliards $), la République démocratique du Congo (1,4 milliard $), l’Ouganda (1,3 milliard $), le Mali (1,2 milliard $), le Soudan (1 milliard $), et l’Afrique du Sud (1 milliard $).
Cependant, la Gambie est le pays qui affiche le ratio remises migratoires/PIB le plus important (23,3%), devant le Lesotho (21,9%), les Comores (21%), le Liberia (18,2%) et le Cap-Vert (12,5%)
Les taux de croissance les plus élevés des envois de fonds des migrants en 2023 ont été enregistrés en Ouganda (+15 %), au Rwanda (+9,3 %) et en Tanzanie (+4 %).
Pour 2024, la Banque mondiale prévoit une croissance de 1,3 % en Afrique subsaharienne des remises migratoires .