Existe t-il une vie près la mort ? OUI, selon des microbiologistes américains. En effet, suite au décès, le corps humain subit un processus de décomposition. Aucune partie de vous ne semble donc continuer à vivre. Et pourtant…
Lorsque l’on décède les différentes parties de notre corps cessent de fonctionner peu à peu. Notre corps humain subit par la suite un processus de décomposition. Mais cela prend du temps précisément parce que notre corps contient de nombreux micro-organismes, soit des microbiens.
Et parmi ces microbes, il y en a qui sont particulièrement importants pour notre santé notamment en matière de digestion ou encore pour notre système immunitaire. Mais que deviennent-ils alors après notre mort ?
C’est la question que s’est posée Jennifer DeBruyn, professeure de microbiologie environnementale à l’Université du Tennessee (États-Unis). Elle étudie le nécrobiome, soit les microbes qui vivent à l’intérieur, sur et autour d’un corps en décomposition.
Une vie après la mort
« Vous pourriez supposer que vos microbes meurent avec vous, une fois que votre corps se décompose et que vos microbes sont rejetés dans l’environnement, ils ne survivront pas dans le monde réel », explique Jennifer DeBruyn sur le site The Conversation.
Mais il n’en est rien, en effet avec son équipe ils ont réussi à rapporter que les bactéries présentes dans les intestins continuent à vivre en nous après notre mort.
En effet, la décomposition de notre corps constitue « une excellente nourriture pour les bactéries symbiotiques et, en l’absence de système immunitaire pour les contrôler et d’un apport régulier de nourriture par le système digestif, elles se tournent vers cette nouvelle source d’alimentation », rapporte l’étude.
« Le mystère reste entier »
Mais que se passe-t-il par la suite ? « Le mystère reste entier », déclare Jennifer DeBruyn. En effet, lorsqu’on est enterré, l’environnement du sol est fort différent que celui de notre corps. On pourrait donc penser que ces microbes finiront par disparaître.
« Des recherches antérieures ont montré que des mois ou des années après la décomposition d’un corps, on peut encore trouver des traces de ces microbes », affirme cependant la professeure.